Des histoires inspirantes
de gens comme vous...
Comment une association donne du « PEP » à son milieu de travail.
Un bon programme de mieux-être donne de l’énergie au personnel. Et l’Association des foyers de soins du Nouveau-Brunswick (AFSNB) a réalisé qu’elle avait besoin de ce genre de programme lorsqu’un sondage mené en 2010 a révélé que les employés avaient besoin d’aide dans certains domaines. D’ailleurs, en 2012, Mélanie Martin s’est jointe à l’Association à titre de Coordonnatrice du mieux-être pour contribuer à la mise en place d’un programme.
« En 2010, quelques années avant que je me joigne à l’équipe, des recherches ont été entreprises dans le secteur dans le but d’avoir une idée des besoins et des préoccupations des employés des foyers de soins, ainsi que des défis que ces employés devaient relever, explique Mélanie. Les résultats des recherches nous ont vraiment aidés à savoir par où commencer. »
L’Association a lancé un concours pour trouver un nom au nouveau programme de mieux-être, un nom qui fonctionnerait en français et en anglais. Le nom qui a été retenu est PEP, qui signifie Priorité, Engagement, Possibilité. Le nom reflétait admirablement les objectifs du programme :
- Priorité – les employés doivent accorder la priorité à leur propre santé et prendre soin d’eux-mêmes pour pouvoir s’occuper des résidents et aussi de leur propre famille.
- Engagement – Être engagé dans le programme.
- Possibilité – le programme est flexible et permet aux employés de participer de différentes façons.
Afin de concevoir un programme qui serait harmonisé avec les besoins des employés, l’Association a examiné les quatre domaines circonscrits dans le sondage de 2010 :
- Santé mentale
- Blessures musculo-squelettiques
- Santé cardiovasculaire
- Diabète / cancer – et autres maladies chroniques
« En nous basant sur les résultats du sondage, nous avons commencé à bâtir un programme de mieux-être qui nous permettrait d’aborder ces besoins en particulier. La tâche n’allait pas être simple. Nous comptons dans la province 65 foyers de soins qui regroupent environ 6 000 employés, précise Mélanie. Tout le monde fait les choses un peu différemment, chaque foyer est unique. »
Cela dit, il y avait du changement dans l’air – l’AFSNB voulait vraiment assurer un soutien à ses employés en matière de mieux-être et aborder les domaines mis de l’avant dans le sondage.
Le programme est maintenant structuré de façon à ce que quatre activités différentes, alignées sur les quatre domaines de priorité, sont proposées à chaque trimestre. On s’attend à ce que les foyers de soins participants fassent au moins deux des quatre activités (et certains en font bien plus).
C’est Mélanie qui dirige le programme. « Je prépare les activités, l’information et le matériel promotionnel, puis, au début de chaque trimestre, j’envoie le tout aux foyers de soins. Chaque foyer de soins qui participe a ses Champions du mieux-être qui sont chargés de l’organisation des activités au cours du trimestre. Toutes les activités peuvent être personnalisées, mais comme elles sont préparées spécialement pour les foyers de soins, ils peuvent facilement les mettre en œuvre telles quelles. »
Le soutien de l’administration, combiné à la passion dont témoignent les Champions du mieux-être, est ce qui permet au programme d’être une réussite au sein d’un si vaste réseau.
Les foyers de soins ont entrepris toute une gamme d’activités – certificats remis à plus de 50 employés pour les féliciter d’avoir arrêté de fumer, dîners-causeries et activités brise-glace pour déstigmatiser les problèmes de santé mentale – pour n’en nommer que quelques-unes. Il y a aussi des prix de reconnaissance pour les foyers de soins qui excellent dans leurs programmes de mieux-être ainsi que des prix pour les employés qui agissent en tant que chefs de file du mieux-être au travail ou dans leur communauté.
Au début, il a fallu surmonter des obstacles, le principal ayant été de faire prendre conscience à chacun des foyers de soins (qui sont très occupés) de la valeur du programme et de ses avantages pour les employés et les résidents. Malgré tout, le programme a continué à croître de manière constante avec plus de 40 foyers de soins participant en 2015. Aujourd’hui, le programme rencontre différents défis, mais l’AFSNB compte continuer de supporter la santé des employés du secteur avec l’effort de toutes les parties prenantes.
Les résultats de ce type de programme se manifestent à long terme. Et bien qu’il soit présentement difficile de produire des données directes et concrètes qui en découlent, Mélanie sait que l’impact est positif.
« Je reçois souvent des appels des administrateurs ou champions qui me disent avoir organisé une activité sur le mieux-être et qui m’expliquent comment cette activité a aidé les employés. Le personnel n’a pas un emploi facile et nous voyons des changements positifs. »
Au cours des quatre dernières années, certaines personnes lui ont raconté de vraies belles histoires à succès sur la façon dont elles ont commencé à faire de l’exercice, à perdre du poids et à arrêter de fumer, et sur la façon dont ces changements ont eu un effet positif sur leurs relations avec leur famille, leurs amis, leurs collègues et la communauté.
« Je reçois des appels de gens me disant qu’ils ont arrêté de fumer et qu’ils veulent aider leur collègue à arrêter aussi. Ils me demandent de leur suggérer des ressources pour les aider. » Mélanie adore ces appels. « Lorsqu’on voit des gens non seulement assister aux activités, mais y participer parce qu’ils sentent qu’il le faut, puis qu’on les voit encourager le mieux-être d’un collègue, ça donne une idée du potentiel qui existe dans la province. Lorsque je vois de tels résultats, ça m’encourage à poursuivre ce que je fais. »
Tout au long du programme, la satisfaction des employés et leur niveau de participation ont été évalués et la tendance est positive à cet égard. En moyenne, 31,7% du personnel des foyers participent aux activités chaque trimestre et le niveau global de satisfaction est de 98,7 %. La prochaine étape à envisager pour l’AFSNB serait de réaliser une analyse comparative approfondie et de mesurer le rendement du programme dans l’ensemble. L’exercice aiderait également Mélanie à décider de l’orientation future du programme, car elle pense déjà à l’avenir.
« Il y a encore tellement à faire. Nous voulons vraiment mettre l’accent sur la santé mentale au cours des prochaines années et aussi d’élargir les horizons du programme en touchant à d’autres enjeux spécifiques. J’aimerais créer davantage de partenariats, car ce sont des ressources géniales dans la province. » Elle est enthousiaste à l’idée de l’avenir et fière de ce qui a été accompli déjà. « Je dois dire que je suis emballée de voir des résultats et de constater qu’un programme comme celui-là porte ses fruits. Même s’il reste beaucoup de chemin à faire, ça fait toujours ma journée! »
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